Victoire : "C’est l’autonomie et l’énergie de l’école qui m’ont accrochée"

Passer du droit économique au développement informatique peut sembler, de l’extérieur, un grand écart. Mais pour Victoire, étudiante sur le campus de Bordeaux (Cohorte 26), cette reconversion est le fruit d’un cheminement logique — et d’un vrai coup de cœur.

Un déclic inattendu pendant un stage

Après avoir terminé un Master 2 en droit économique à l’université de Bordeaux, Victoire s’orientait naturellement vers le business development. Mais lors d’un stage à La Banque Postale, elle découvre le monde du développement, et ça fait tilt : "J’ai découvert un domaine qui me parlait beaucoup plus. Je ne pouvais pas changer de master à ce moment-là, alors j’ai terminé mon parcours universitaire, mais dès que j’ai pu, j’ai cherché à me réorienter."

Une rencontre presque fortuite

"Franchement, c’est un peu le hasard", confie Victoire. "J’habitais juste à côté du campus de Holberton, j’ai vu l’école s’ouvrir, et ma curiosité m’a poussée à franchir les portes." Une impulsion qu’elle ne regrette pas. Très vite, elle accroche à la pédagogie par projets et à l’ambiance collaborative qui règne dans l’école : "Ce que j’aime, c’est l’autonomie, la flexibilité, et surtout l’énergie de l’école. Ça change vraiment par rapport à mes expériences précédentes à la fac."

Apprendre autrement

Habituée au cadre universitaire, Victoire apprécie de pouvoir garder son indépendance tout en évoluant dans un environnement stimulant : "Ce mode d’apprentissage est en adéquation avec mes habitudes. Ici, on est responsabilisés sur notre emploi du temps, notre rythme, nos objectifs."

Elle précise préférer travailler seule, même si elle reconnaît que "le code, c’est souvent mieux à plusieurs". Elle a particulièrement apprécié le projet printf, un exercice collectif complexe qui lui a permis de se sentir pleinement engagée dans la dynamique Holberton.

Une reconversion assumée, un avenir à construire

Victoire se projette déjà dans la suite du programme : "J’attends particulièrement la spécialisation. J’ai envie de faire plus, d’aller plus loin, et je sais que la suite va me le permettre."

Déjà bien intégrée à la communauté Holberton, elle résume avec humour l’ambiance du campus : "Le mot que j’entends le plus depuis que je suis ici ? Gavé." Mais quand il s’agit d’expliquer sa formation à ses grands-parents, elle reste simple et efficace : "Il y a plein de choses dans le quotidien qui doivent être codées : des feux rouges, des sites… Et derrière, il y a des gens qui s’en occupent."